L’idée paraissait invraisemblable, mais elle a vraiment existé. La Fédération ivoirienne de football, après le fiasco du match perdu largement face à la Guinée équatoriale (0-4), a souhaité faire venir Hervé Renard sur le banc des Eléphants pour le reste de la CAN. Un retour pour celui qui a déjà guidé la Côte d’Ivoire jusqu’au sacre continental en 2015. Alors que l’ancien sélectionneur du Maroc est actuellement en poste avec l’équipe de France féminine, l’idée était d’obtenir son prêt afin de diriger les Éléphants à partir de leur huitième de finale et remplacer ainsi Jean-Louis Gasset, écarté après une phase de groupes conclue par une décevante troisième place. Qualifiée de justesse pour les huitièmes de finale de « sa » Can, la Côte d’ivoire affrontera le Sénégal.
Réunion
Mais, les négociations n’ont pas duré longtemps, mais elle en a surpris plus d’un. Pour la première fois depuis très longtemps, une sélection nationale engagée dans un tournoi a demandé à une fédération étrangère de lui prêter son sélectionneur. Une solution qui serait tout simplement du jamais vu entre deux sélections. Selon RMC Sport, une réunion s’est déroulée jeudi en fin d’après-midi au siège de la FFF afin d’étudier la suite à donner à cette demande.
Néanmoins, après réflexion, l’instance a décidé de refuser la proposition et de ne pas mettre Hervé Renard à disposition de la Côte d’Ivoire. Les entraîneurs intérimaires de la Côte d’Ivoire Emersé Faé et Guy Demel vont donc conduire les Éléphants lors de la chaude empoignade face aux Lions de la Téranga lundi prochain à Yamoussoukro. Le prochain rassemblement des Françaises est prévu le 19 février prochain pour préparer la demi-finale de la Ligue des nations contre l’Allemagne. Renard aurait donc pu en théorie remplir entre temps une mission de courte durée, de un à quatre matches selon le parcours des Ivoiriens, sans pénaliser l’équipe de France. Au micro de Canal +, Hervé Renard n’a pas caché sa frustration :
Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser. J’aurais adoré, mais le destin en a choisi autrement.
Visiblement emballé par la proposition ivoirienne, Renard va devoir continuer à suivre la fin de la CAN ivoirienne à travers son petit écran.
