Mon activité est très réglementée, nous sommes contrôlés comptablement et fiscalement chaque année afin d’avoir la licence reconduite, nous devons déclarer les joueurs avec lesquels nous travaillons, déclarer les signatures faites et les commissions reçues. Au moindre casier judiciaire la licence saute, cela veut dire qu’un agent licencié de la FFF doit avoir une certaine déontologie, probité et ne peut pas faire n’importe quoi car se doit d’avoir une certaine éthique.
C’est ainsi que quand je me présente dans un consulat en Afrique pour faire venir un joueur je me porte garant du joueur et si ce dernier ne rentre pas à expiration de son visa non seulement je suis poursuivi mais en plus je suis blacklisté et je ne peux plus faire venir de joueurs africains sans compter que je perds ma licence FFF. Il est donc assez irresponsable et démagogue pour madame KONTALE de dire que j’ai voulu garder son fils Frank BOYA dans la clandestinité en France surtout qu’une fois que le visa du joueur a expiré celui-ci ne peut signer nulle part car il se retrouve en situation administrative irrégulière.
Je fais la connaissance de Frank BOYA lors d’un match Canon- Apejes en Mfou en 2016 après que je demande à Rigobert Song de m’accompagner au stade. J’y allais en fait pour voir l’évolution de Jean Louis NNOMO que j’avais fait venir en France avec un visa d’un mois quelques semaines avant (essais non concluants à Sochaux deux semaines, Strasbourg une semaine et Lens 1 semaine). En 14 ans que je fais ce métier si je faisais de telles pratiques ça se saurait déjà.
Pendant ce match là je remarque Franck BOYA qui démontre des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne, c’est ainsi que j’appelle Dijon club de ligue 1 à ce moment-là qui recherchait un profil similaire. Dijon m’envoie la lettre d’invitation (joint à ce courrier) et je fais toutes les démarches consulaires pour faire venir Franck BOYA en France. Il arrive à Dijon et y fait deux semaines, essai non concluant avec un rapport négatif qui dit qu’il est lent dans ses transmissions de balle chose que je n’avais pas remarquée lors du match à Mfou car le mauvais état du terrain de jeu ne permettait pas de remarquer cela.
Franck BOYA rentre au Cameroun après cet essai de deux semaines à Dijon et dans la foulée j’obtiens une invitation du Rc Lens (jointe à ce courrier) pour le faire revenir. Il passe deux semaines au Centre Sportif de la Gaillette et l’essai est encore une fois de plus non concluant. Je change le billet d’avion de Franck BOYA moyennant 400 euros car son visa expirait dans quatre jours et je l’amène à Sedan qui était en National, club de troisième division française. Franck revient de la avec un contrat fédéral en main (lettre jointe à ce courrier) qui est l’équivalent du contrat professionnel mais en milieu amateur car la troisième division française est jusqu’à ce jour amateur.
Je ramène donc Franck BOYA à l’aéroport en espérant convaincre Apejes de le libérer gratuitement moyennant un pourcentage à la revente car un club amateur ne peut pas payer de transfert et je fais remarquer à lui et à sa maman que les retours que j’ai de Dijon et de Lens sont qu’on le voit plutôt comme défenseur central du fait de sa raideur technique. En effet, il a du mal à se retourner rapidement pour un milieu de terrain. Et c’est là que tout va se corser.
Franck arrivé au Cameroun, j’appelle Aimé ZANG le président d’Apejes pour lui expliquer tout cela. Lui et madame KONTALE me font comprendre qu’en tout ce qui concerne Franck BOYA c’est Tombi A Roko le président de la FECAFOOT qui décide. C’est ainsi que Tombi réclame la somme de cent mille euros (100,000 € ) pour laisser partir Franck BOYA à Sedan. Je tiens à signaler que ce n’est que la signature d’un contrat dans un club professionnel qui est déclencheur d’une indemnité de transfert ce qui n’est pas le cas ici car Sedan est un club amateur (je joins à ce courrier un mail qui prouve que je n’ai jamais voulu que Apejes ne rentre pas dans ses frais) .
Par rapport à cette situation, je décide de mettre en place un protocole d’accord entre toutes les parties dans lequel le futur club de Franck BOYA après Sedan paierait 50,000 euros et que je paierais les autres 50,000 euros de ma poche en cas d’arrivée de Franck BOYA à Sedan, chose qu’a catégoriquement refusé Tombi… c’était 100,000 euros de suite ou rien. Madame KONTALE était au courant de tout ceci et était en accord avec la façon de faire de Tombi qui lui avait promis de tout faire pour amener Franck BOYA à participer à la future Can 2017 au Gabon.
Pendant que Franck BOYA continue sa saison au Cameroun, je continue à le proposer en Europe mais cette fois comme défenseur central et c’est ainsi que je ramène son dossier dans certains clubs allemands comme Mayence où j’avais un international ivoirien et d’autres clubs comme Munich 1860 encore en D2 allemande et dont Noor BASHA était le directeur sportif. Je fais ainsi comprendre à madame KONTALE qu’au lieu d’aller à la CAN au Gabon pour faire la figuration ce qui a été le cas, j’ai un club allemand qui aimerait faire venir Franck en janvier sans lui dire le nom du club, c’était Mayence.
J’ai passé 1un mois au Gabon à l’hôtel le méridien là où les Lions indomptables du Cameroun étaient logés car tout le monde savait que je représentais Adolphe TEIKEU et Franck BOYA. Lorsque les Lions se qualifient pour la demi-finale, je demande à Madame KONTALE de venir soutenir son fils en prenant en charge son séjour, argent de poche compris, ce que j’ai fait car Mayence m’avait confirmé m’envoyer l’offre pour Franck BOYA. Pendant le séjour Mayence m’envoie l’offre de Franck BOYA que je montre à un journaliste du nom d’Achille CHOUNTSA avec qui j’ai sympathisé et je lui demande de garder cela comme secret car je voulais faire une surprise à Franck et à sa maman mais à la fin du tournoi.
C’est ainsi que la veille de la finale une rumeur se propage que Franck a signé à Munich 1860 par un certain Hugues ATANGANA. Courroucé je m’en prends à Hugues ( car de 1 cela est un manque de respect et de 2 Munich 1860 était déjà relégué en 3e division allemande et Franck n’était donc pas éligible car pour jouer en 3e division allemande il faut être européen. La preuve est qu’il n’a jamais joué dans ce club là. Ce qui me fait comprendre que Franck et sa maman Sylvie KONTALE ne lui ont pas dit qu »il avait un agent et pire que l’agent en question était sur place…
Je décide donc d’avaler cette grosse couleuvre avec l’offre de Mayence entre les mains. Je tiens à signaler que jusqu’à ce jour Franck BOYA et sa maman Sylvie KONTALE ne m’ont jamais appelé et je suis assez surpris que mon nom soit cité dans des affaires de mœurs.
Je suis agent de joueurs connu et reconnu pour la qualité de mon travail, ma réputation parle pour moi, je n’ai jamais manqué de respect à un collègue en lui piquant son joueur. J’ai jamais volé un collègue ou un joueur et sa famille, j’avais fait confiance à Franck BOYA et sa maman Sylvie KONTALE pensant que le fait d’avoir amené son fils Franck BOYA en France par deux fois à Dijon et à Lens suffisait à les convaincre que je suis l’agent de son fils sans pour autant les amener à signer un contrat de représentation, cela a été une erreur de ma part. Avec toutes les dépenses engagées, billets d’avion etc. le temps passé à appeler les services consulaires depuis la France, toute l’énergie dépensée…Dire que je ’n’avais pas de projet pour son fils est totalement lunaire de sa part et égoïste.
Si toutes les mamans organisaient des conférences de presse devant un parterre de journalistes, de plus en se faisant conseiller par un gourou, une dame qui se fait appeler coach de vie et prêtresse sexuelle mais je rêve, on est où la ? En 14 ans que je fais ce métier je n’ai jamais vu ou entendu cela.. Et il n ‘ y a qu‘au Cameroun qu’on peut voir ce genre de choses!!!! Mais la réalité est bien ailleurs… Elle remet la responsabilité sur tout le monde mais pas sur les qualités de son fils Franck BOYA, ni sur les choix qu’elle a fait pour entourer son fils… Elle devrait s’en prendre qu’à elle-même…
Déjà aller à Munich 1860 sans savoir qu’en troisième division allemande seuls les joueurs européens peuvent jouer dans ce championnat la devait déjà l’alerter sur le professionnalisme des gens avec qui elle avait choisi de travailler… Franck BOYA a joué dans quatre clubs différents en Belgique. Le championnat belge est un championnat vitrine dans lequel un joueur arrive d’Afrique et performe pour aller dans un championnat d’élite…
Si le joueur vient signer en France en ligue 2 c’est qu’il n’a tout simplement pas le niveau pour jouer dans l’élite des cinq grands championnats, il est donc absurde, lunaire voire irresponsable de venir parler de mysticisme mais il faudrait plutôt se remettre en question qui est la seule chose que Franck BOYA, sa maman Sylvie KONTALE et leur entourage ne font pas…
Il est temps que ce beau pays qui regorge de talents cultive la méritocratie au lieu de faire ce qu’elle a toujours su faire : tirer les ficelles pour que son fils joue en sélection du Cameroun… Et s’il est appelé quelle image est donnée à toute cette génération talentueuse à qui on devrait inculquer la culture du mérite… Ils ont évoqué Samuel ETO’O sans citer son nom… Soyons un peu sérieux, vous pensez vraiment qu’avec tout le travail qu’il a à faire il perdrait son énergie et son temps pour appeler le club de Franck BOYA en Belgique ? Dans quel but ?
La loyauté est une vertu que Franck BOYA et sa maman ne connaissent malheureusement pas. Qu’ils assument leur choix et arrêtent de pleurer dans les chaumières… Si ces gens m’avaient écouté en jouant défenseur central il aurait sûrement fait une autre carrière… s’ils avaient été loyaux on en serait pas là. A la question de savoir si Franck BOYA a le niveau d’un joueur international aujourd’hui la réponse est NON, il n’est même pas dans l’équipe type de la saison de ligue 2 en France la saison dernière….