Hamari Traoré, le capitaine des Aigles, s’est brouillé avec la Fédération malienne de football (Femafoot). Bref rappel des faits. En marge de la rencontre en Afrique du Sud face à Madagascar (0-0) le 11 juin dernier dans les éliminatoires du Mondial 2026, l’ancien du Stade Rennais n’avait pas hésité à se plaindre des dirigeants de la Femafoot. Il avait notamment décrit une “nouvelle situation chaotique” en s’en prenant à l’instance faitière du football malien.
”Nos dirigeants doivent prendre leurs responsabilités, nous écouter et comprendre l’enjeu capital de la préparation de ces matchs, ô combien importants pour notre peuple”, avait-t-il proclamé sur les réseaux sociaux en amont du match contre les Malgaches, alors que le voyage avait été pour le moins compliqué Il a fait partie quelques jours plus tard des joueurs qui ont menacé de boycotter le prochain rassemblement des Aigles en l’absence de changement.
Il nous revient avec insistance que vous faites des publications sur les réseaux sociaux par rapport à la vie interne de l’équipe nationale du Mali malgré notre communiqué de mise en garde”, avait déploré la Femafoot le 24 juin en le sommant de se présenter sous 48h pour des “demandes d’explications”.
Comme l’informe Renouveau TV, Hamari Traoré n’a pas souhaité se présenter devant ses dirigeants car, selon lui, le communiqué à l’origine de sa convocation a été décidé collectivement et engage une quarantaine d’internationaux. En conséquence, la Fémafoot a décidé de suspendre le latéral droit de 32 ans jusqu’à sa comparution.