L’événement, présidé par Samuel Eto’o Fils, président de l’instance faîtière du football camerounais, a réuni 49 membres sur les 61 convoqués. Le quorum ayant été atteint, les décisions prises étaient désormais exécutoires. Parmi les décisions les plus attendues, figurait l’approbation du budget de l’exercice 2025. À l’unanimité, l’Assemblée générale a validé un budget prévisionnel s’élevant à plus de 7,5 milliards de FCFA. Cette enveloppe couvre les charges de fonctionnement de la FECAFOOT, les projets de développement du football national, ainsi que les engagements liés à ses obligations internationales. Ce montant marque une volonté de structurer davantage les activités de la Fédération, dans un contexte où les exigences de transparence et d’efficacité sont de plus en plus fortes.
Autre décision notable : la prise d’acte officielle de la renonciation de Samuel Eto’o à ses indemnités. En poste depuis décembre 2021, l’ancien international camerounais a réaffirmé sa volonté de servir sans contrepartie financière durant la totalité de son mandat. L’Assemblée a adopté cette résolution à l’unanimité, saluant un geste symbolique destiné à affirmer un engagement désintéressé envers la gouvernance du football camerounais.
Sur le plan financier, l’Assemblée a également approuvé les comptes annuels de la FECAFOOT au 31 décembre 2024, tels qu’audités par le cabinet indépendant NEWKO Audit SARL. Ce quitus confirme la régularité des états financiers et la conformité des procédures internes aux standards en vigueur. La validation de ces comptes offre une base solide à la Fédération pour négocier avec ses partenaires financiers, notamment dans le cadre des projets en cours avec la FIFA et d’autres instances sportives.
L’Assemblée générale a donné son accord à des amendements apportés au contrat d’objectifs signé, le 6 juillet 2023, avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Cette révision vise à adapter le document aux réalités actuelles du football camerounais. Un mandat a été confié à Samuel Eto’o pour signer les documents ou contrats relatifs à cette nouvelle version. Ce contrat d’objectifs encadre notamment les appuis techniques, financiers et logistiques apportés par la FIFA à la FECAFOOT.
D’autres résolutions
Autre point important à l’ordre du jour : l’autorisation de transférer une partie des fonds FIFA initialement destinés à des projets vers des dépenses liées aux coûts opérationnels de la FECAFOOT. Cette mesure vise à répondre à des contraintes urgentes de fonctionnement de l’institution, tout en maintenant une traçabilité des fonds. Elle a été adoptée dans le respect des règles financières encadrant l’utilisation des ressources FIFA, sous supervision de l’audit interne. L’Assemblée a par ailleurs validé le procès-verbal de la session ordinaire du 16 novembre 2024 tenue à Mbankomo. Cette approbation formelle vient confirmer les résolutions antérieures, notamment celles liées à la réforme des compétitions locales, et à la politique d’investissement dans les infrastructures sportives. …
En ouverture de session, les membres de l’Assemblée ont vérifié la conformité de la convocation et de la composition de la réunion avec les statuts en vigueur. L’ordre du jour a ensuite été adopté sans modification. Deux scrutateurs et trois délégués ont été désignés pour le contrôle du procès-verbal de la présente session, conformément aux règles de procédure interne. L’ensemble des résolutions prises témoigne d’une volonté affirmée de structurer l’action de la FECAFOOT autour de principes de transparence, de rigueur budgétaire et de responsabilisation des organes dirigeants.
Le maintien du cadre de collaboration avec la FIFA, la validation du budget, l’approbation des comptes et la formalisation de la renonciation de Samuel Eto’o à ses indemnités sont autant d’éléments qui renforcent la crédibilité de l’instance. En consolidant sa gestion financière, et en adaptant ses instruments de gouvernance, la FECAFOOT entend se positionner comme un acteur stable du football africain, dans un contexte où les performances sportives et la bonne gestion institutionnelle sont étroitement liées. La prochaine étape consistera à mettre en œuvre les orientations budgétaires adoptées, tout en poursuivant les réformes engagées dans les différentes ligues régionales et les structures de formation.


