Ce lundi 8 janvier, la Fédération allemande de football a annoncé la triste nouvelle : la légende du football allemand Franz Beckenbauer nous a quitté à l’âge de 78 ans. L’état de santé du Kaiser, affaibli par plusieurs opérations au cœur et par sa cécité à l’oeil droit, inquiétait depuis quelques semaines.
Franz Beckenbauer était définitivement le plus grand footballeur allemand de tous les temps, et par-dessus tout un homme formidable, que j’ai appris à connaître,
a déclaré dans un communiqué Hans-Joachim Watzke, vice-président de la DFB. Le Kaiser laisse le souvenir d’un joueur qui gagnait toujours. Et pour cause, Beckenbauer a tout gagné. Des Ligues des champions, trois, des Ballon d’Or, deux, et des Coupes du monde, une comme joueur, l’autre comme entraîneur, et l’Euro.
Un documentaire sur sa carrière devait être diffusé en Allemagne ce 8 janvier. Dans la bande-annonce, les nouvelles données par son frère Walter n’étaient pas bonnes. « Si j’affirmais qu’il va bien, je mentirais et je n’aime pas mentir. Il ne se sent pas bien, il a constamment des hauts et des bas », dévoilait-il.
A en croire Eurosport, le buste droit, la tête haute, il fut un défenseur qui ne se salissait jamais. Inoubliable libéro des plus grandes équipes des années 1970. Un poste créé sur mesure et qu’il a adapté à son talent : libéro, évoluant derrière sa défense mais venant régulièrement faire le surnombre en milieu de terrain, d’où il a marqué la majorité de ses plus beaux buts.
Plus encore que Gerd Müller ou Sepp Maier, ses coéquipiers au sein de la Nationalmannschaft et du Bayern Munich, il a incarné la puissance du football allemand dans les années 1970 en raflant tout sur son passage. Tout le monde s’est incliné des Verts de 1976 au football total de Johan Cruyff. Moins de trois jours après le décès de Mario Zagallo, le football perd une autre de ses légendes.


