Enorme coup dur pour le football congolais ! La FIFA a annoncé la suspension de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) et par ricochet de toutes les sélections nationales congolaises. Un coup dur pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. L’instance dirigeante du ballon rond a notifié sa décision via un communiqué officiel.
La FECOFOOT est suspendue avec effet immédiat en raison de l’ingérence de tierces parties dans les affaires de la fédération, une situation particulièrement grave qui va à l’encontre des obligations de la FECOFOOT au regard des Statuts de la FIFA. Cette décision a été prise en accord avec la CAF, après que deux missions conjointes FIFA/CAF ont été dépêchées à Brazzaville.
A précisé la FIFA.
Cette décision fait suite à la révocation du président de la Fecofoot, Jean Guy Blaise Mayolas, et de son comité exécutif, par l’assemblée générale de la Fecofoot en septembre 2024 contre l’avis de la FIFA. Le tout sur fond de tensions avec le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé. Par la suite, les serrures des locaux de la Fecofoot avaient été remplacées et l’accès aux comptes bancaires de l’instance avaient retirés à Mayolas à la demande d’une commission ad hoc baptisée “Collectif des Membres de l’assemblée générale“, qui a la bénédiction du pouvoir politique mais pas de la FIFA. La venue du directeur régional de la FIFA pour l’Afrique, Gelson Fernandes, fin novembre, n’aura pas permis de trouver une sortie de crise.
Cette suspension de la FECOFOOT a des conséquences immédiates pour l’équipe nationale congolaise, les Diables Rouges. Ils se retrouvent dans l’obligation de déclarer forfait pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, face à la Tanzanie et la Zambie.
Déjà mal embarqués dans leur groupe, avec trois défaites en autant de matchs, les Congolais ne pouvaient pas se permettre ce nouveau revers. Leur parcours dans ces éliminatoires est désormais gravement compromis.
La FIFA a posé quatre conditions pour lever cette suspension, mais la tâche s’annonce difficile pour les dirigeants de la fédération. :
1- Redonner le contrôle total du siège de la FECOFOOT, du centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération.
2- Renoncer à toute tentative de changer les signataires autorisés des comptes bancaires de la FECOFOOT.
3- Déclarer invalide ou annuler toute décision autorisant la commission ad hoc à exercer un contrôle sur la FECOFOOT.
4- Coopérer pleinement pour permettre à la FECOFOOT de gérer ses affaires courantes sans subir d’influence indue de la part de tiers.