Il ne fallait pas partir avant le coup de sifflet final lors du match Brigthon- West Ham. Dire que certains supporters partent plus tôt pour éviter les bouchons, et bien ces derniers ont manqué deux réalisations inscrites coup sur coup, à en croire Footmercato. Remplaçant au coup d’envoi, Kaoru Mitoma égalisait de la tête (89′) dans les dernières minutes, permettant aux siens d’enregistrer un résultat qui paraissait déjà positif au vu du scénario.
C’était sans compter sur Carlos Baleba, titulaire indiscutable chez les Seagulls. Alors que le cuir était repoussé au loin par Alphonse Aréola, l’ancien milieu de terrain du Lille s’avançait aux trente mètres puis décocha une frappe lointaine. Celle-ci finissait sa course dans le petit filet de l’international français, le tout, dans les dernières secondes du temps additionnel (90+2′).
La victoire (3-2) était empochée in extremis par les locaux, neuvièmes du classement. Ils mettent ainsi fin à une série de cinq matchs sans succès en Premier League, quand les Hammers s’enlisent avec sept rencontres sans dénouement positif. Graham Potter a rejoint les vestiaires sous les sifflets du public, tandis que Carlos Baleba affichait un sourire immense. Au vu de la liesse en tribunes et de la joie sur le terrain, il y avait de quoi. Le commentateur de Canal+ en perdait sa voix.
Infatigable
Du haut de ses 21 ans, l’international camerounais est devenu indiscutable à Brighton, qui lutte encore pour une qualification en Ligue Conférence. Il est apparu à 36 reprises (2831 minutes) toutes compétitions confondues cette saison, temps de jeu qu’il a fait fructifier en inscrivant 4 buts et en délivrant 2 passes décisives.
Infatigable tout au long de la rencontre, le Lion Indomptable a affiché des statistiques impressionnantes en 90 minutes : solidité défensive, relances propres et projections offensives. Mais c’est surtout son but décisif qui a marqué les esprits, propulsant Brighton à la 9ᵉ place du classement. Avec ce succès important, Brighton & Hove Albion grimpe donc à la 9ᵉ place.
Déjà surveillé de près par de grosses écuries européennes, Carlos Baleba s’impose de plus en plus comme un joueur clé de Brighton. Polyvalent, combatif et désormais décisif, il confirme tout son potentiel et attire les regards, aussi bien en Premier League qu’auprès des supporters camerounais, fiers de voir leur jeune compatriote briller sur la scène internationale.
Face à l’intérêt grandissant des cadors européens, Brighton a fixé le prix de Carlos Baleba, son joyau de 21 ans qui ne cesse d’impressionner en Premier League. A en croire les indiscrétions de Goal, les Seagulles s’attendent à un chiffre aux alentours de 120 millions d’euros avant de lâcher leur pépite camerounaise. Et Newcastle – toujours selon la même source – serait prêt à s’aligner derrière cette exigence. Liverpool et Chelsea suivent également de près la situation de l’ancien lillois. Cette saison, le Lion Indomptable compte 3 buts et 2 passes décisives en 32 matchs toutes compétitions confondues avec Brighton.
La pépite du Cameroun Carlos Baleba s’est exprimé dans les colonnes du Guardian et le jeune homme affiche clairement de grosses ambitions pour la suite de sa carrière :
J’ai déjà accompli certaines choses que beaucoup de jeunes ne feront peut-être jamais dans leur carrière. Mais je veux aller plus loin. Je veux devenir un grand milieu de terrain, une légende reconnue dans le monde entier. Et pour y parvenir, je dois travailler dur. Je suis arrivé à Brighton encore adolescent, après moins de 18 mois en Europe, à Lille. Je n’oublierai jamais mon premier match contre Manchester City, en octobre. C’était seulement ma 2e titularisation, et j’ai été remplacé à la mi-temps…
J’étais nerveux. J’ai vu l’intensité de la Premier League, les fans… Je me suis dit : « Ça y est, je suis en Premier League. C’était un choc. J’ai vu ces grands joueurs, ceux que je regardais à la télé au Cameroun, et j’étais en train de jouer contre eux.
À la fin du match, je suis resté seul un moment. Je me suis dit : J’ai joué contre ces joueurs-là. » Je n’ai pas bien joué. Quand je touchais le ballon, je regardais trop derrière moi, le jeu allait trop vite pour moi. Mais ensuite, j’ai travaillé. Je n’ai jamais abandonné.