Votre mission consiste en l’obligation de qualifier les Lions pour la phase finale de la prochaine Coupe du monde 2026 et de leur assurer une position dominante, triomphale, ainsi qu’une participation lumineuse à la prochaine CAN,
a lancé d’entrée de jeu Narcisse Mouelle Kombi à Marc Brys et son staff. La cérémonie d’intronisation du nouveau staff technique, administratif et médical des Lions s’est déroulée dans une ambiance très solennelle, en l’absence du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o qui s’est fait excuser en raison des préparatifs des obsèques de son père.
Après la signature du contrat par Brys et son staff, Mouelle Kombi a dévoilé que la durée du bail portera sur “deux ans et demi renouvelable“, autrement dit jusqu’à un peu plus que la Coupe du monde 2026. Dans la foulée de la signature de son contrat, Marc Brys, a dévoilé quelques traits de son plan d’action à la tête des Lions Indomptables. L’ancien coach de l’OH Louvain entend en l’occurrence partir sur ses certitudes tactiques, et réveiller la peur chez les adversaires.
L’authenticité
Comme je l’ai dit, chaque fois, on demande du succès, et je me pose la question de savoir c’est quoi le succès ? Pour moi, c’est très clair. Tu dois être authentique, te préparer et rester avec tes convictions. Pas parce que tu es têtu, pas du tout. Mais quand tu crois que tu as raison, tu dois garder tes certitudes. Ça veut dire que tu es authentique, et ça va apporter du succès. (…) Par rapport à leur passé, les Lions Indomptables ont perdu leur authenticité. C’est dommage, parce que c’était leur force. Je viens d’Europe, il fut un temps ou certaines sélections avaient peur du Cameroun. Parce qu’ils avaient dans leur ADN, la combativité”,
a développé le technicien de 61 ans. Pour restaurer cette aura, Brys s’attèlera à redonner la confiance et le plaisir de jouer à ses joueurs.
Pour moi, et je pense que c’est la clé, le point rouge pour travailler, tu donnes de la confiance aux joueurs, tu parles avec eux, leur redonnes le plaisir de jouer, la joie, en dansant (en arrivant au stade, par exemple, ndlr), c’est ça leur identité. On a beaucoup de qualités au Cameroun avec des joueurs aux profils variés. (…) On doit redevenir compétitifs”, a-t-il expliqué.
Reste à savoir s’il ira au bout de ses idées, sachant qu’il n’est toujours pas reconnu par la Fécafoot.