Cette décision, bien que prévisible, fait suite à l’affaire controversée impliquant la boxeuse algérienne Imane Khelif lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Imane Khelif, qui a brillamment décroché la médaille d’or aux JO Paris-2024, a été au centre d’une polémique menée par l’IBA. La boxeuse avait déjà subi une disqualification controversée aux Championnats du monde 2023, où l’IBA avait avancé des « tests de chromosomes sexuels » pour juger son inéligibilité.
Ce harcèlement s’est poursuivi durant les Jeux Olympiques, où l’organisation a tenté de la déconcentrer à plusieurs reprises en remettant en cause son genre, sans jamais obtenir gain de cause. Malgré ces attaques, la native de Tiaret a su maintenir son calme et remporter la médaille d’or, marquant un exploit majeur pour l’Algérie.
Un mois après les Olympiades, la Fédération algérienne de boxe a pris la décision de rompre ses liens avec l’IBA, dirigée par le Russe Umar Kremlev, pour rejoindre World Boxing, une nouvelle organisation internationale. La FAB s’allie ainsi au Japon, portant le nombre de membres de World Boxing à 44 nations. Ce choix stratégique vise à préparer les prochains Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 dans un cadre plus équitable et transparent.
World Boxing se renforce
Boris van der Vorst, président de World Boxing, a salué l’arrivée de l’Algérie et du Japon dans les rangs de cette organisation naissante.
Ces ajouts renforcent le profil mondial de World Boxing en augmentant notre présence en Asie et en Afrique. Leur décision de rejoindre World Boxing est une preuve supplémentaire du désir généralisé de changement dans notre sport et illustre l’importance de maintenir la boxe au cœur du Mouvement olympique,
a-t-il déclaré chez nos confrères de Algérie 360°.
Cette transition marque un tournant pour la boxe algérienne, qui espère désormais évoluer dans un cadre plus respectueux de ses athlètes, tout en continuant de faire briller ses talents sur la scène internationale.