Comment avez-vous vécu ce match face au Mali ?
Je l’ai vécu avec beaucoup d’émotions. Honnêtement, c’était ce que nous souhaitions. Malgré que nous étions menés au score, nous avons toujours cru en nous et, cela a finalement payé. Je rends gloire à Dieu pour cette qualification.
Qu’est-ce qui fait la force de ce groupe ?
On vit bien. Nous sommes très soudés dans les vestiaires et sur le terrain. On ne veut rien lâcher jusqu’à la finale. Nous voulons jouer la finale et la remporter pour les 30 millions d’Ivoiriens.
Expliquez-nous un peu votre but égalisateur à quelques minutes de la fin du match ?
Lorsque j’ai reçu le ballon dans la surface de réparation, honnêtement, je n’ai pas beaucoup réfléchi par deux fois. Je suis allé directement et, avec un petit brin de chance, je marque le but.
Dans quel état physique vous vous sentez actuellement ?
Bon ! Je reviens petit à petit comme vous pouvez le constater. Il est vrai que je n’ai pas encore disputé les 90 minutes pour vraiment savoir si physiquement, je suis prêt. Mais, je peux vous rassurez que l’énergie est encore là.
Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que cette équipe des Eléphants de Côte d’Ivoire est la grande favorite?
Bien sûr. On mise toujours sur le positif. La Can se joue et, il est normal qu’on se forge une arme. Surtout pour donner du plaisir à nos supporters.
Un mot pour ce public de Bouaké ?
C’est un public magnifique. Ils sont venus nombreux comme à chacun de nos matchs. Ils ne sont pas découragés après la défaite contre la Guinée-équatoriale. Nous savons qu’ils attendent beaucoup de nous.
Ebimpé et Bouaké, est-ce que cela change quelque chose selon vous ?
Non non…pas du tout. Que ce soit à Ebimpé ou à Bouaké, ce sont tous des Ivoiriens. Partout où vont les Éléphants dans le pays, je pense que ça reste la Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui a changé avec le sélectionneur intérimaire Emerse Faé ?
Il a apporté son état d’esprit. Tout en gardant la même volonté d’aller de l’avant. Il est resté positif malgré le fait que les gens on dit partout que c’est fini pour nous. On ne pouvait donc pas mourir deux fois (rires).
Quel est le message de Faé en votre endroit avant de rentrer sur le terrain ?
Il m’a simplement dit de rester concentrer et qu’à tout moment, il peut y avoir une occasion, une opportunité pour décanter la situation.