Le combat face à Nestor Santana restera à jamais son dernier. Depuis deux semaines, Ardi Dasylva Ndembo était interné et plongé dans un coma artificiel après un KO lors de son combat contre le puissant Cubain. Pour rappel, ce combat qui lui vaut ce décès prématuré s’inscrivait dans le cadre de la Team Combat League (TCL).
Les images sur sa page Facebook disent beaucoup de lui : Ardi Dasylva Ndemba vivait pour la boxe. Il en est mort à 27 ans jeudi 25 avril après un combat en catégorie des lourds qui l’avait plongé dans le coma, après un violent coup.
Le boxeur congolais avait été interné au Jackson Memorial Hospital de Miami suite à un traumatisme accentué, selon des médias congolais, par le fait d’être tombé sur la tête au moment du KO face au Cubain Nesto Santana. Le combat contre Santana était le neuvième de la carrière de Ndembo chez les professionnels. Il avait gagné ses huit premiers dont sept par KO.
Ce n’est pas souvent qu’on voit un talent comme Ardi Dasylva Ndembo,
avait lâché, il y a quatre ans, l’entrepreneur et promoteur de boxe Scott Patrick Farrel qui a à son palmarès un combat organisé avec le champion philippin Manny Pacquiao. Installé en Afrique du Sud pour sa carrière, Ardi Dasylva Ndembo a grandi dans le quartier Maya-Maya, non loin de l’aéroport de Brazzaville, et a commencé la boxe dans son pays. A en croire RFI, deux fois champion du Congo, il a écumé les catégories en amateur avec plus de 100 combats et un classement dans le top 10 amateur avant de signer professionnel en 2019 avec Global Boxing Star.
Sur les images de sa page Facebook, il aimait rendre hommage à ses icônes, Mohamed Ali ou Mike Tyson, il dévoilait également son affection pour le Real Madrid, et affirmait sa passion pour le rappeur français Booba qu’il avait rencontré en 2011 à Brazzaville.