Parmi les participants à cette nouvelle formule du Mondial des clubs, quatre équipes africaines ont décroché leur place et tenteront de défendre les couleurs du continent. Le continent africain sera donc fièrement représenté par quatre clubs majeurs ayant brillé sur la scène continentale ces dernières années. Al Ahly SC, véritable mastodonte du football africain, fait partie des heureux élus. Le club égyptien, couronné champion de la Ligue des Champions de la CAF en 2023, jouit d’une expérience considérable dans les compétitions internationales et pourrait jouer les trouble-fêtes face aux cadors des autres confédérations.
Autre représentant africain, le Wydad Athletic Club, qui a inscrit son nom parmi les plus grandes équipes du continent grâce à son sacre en Ligue des Champions de la CAF en 2022. Le club marocain, habitué aux confrontations de haut niveau, cherchera à se hisser le plus loin possible dans cette prestigieuse compétition. La Tunisie sera également au rendez-vous avec l’Espérance Sportive de Tunis, une formation dont la régularité au plus haut niveau n’est plus à prouver. Habitué aux joutes africaines, le club espère désormais s’imposer sur la scène mondiale et représenter dignement son pays et son continent.
Enfin, l’Afrique du Sud pourra compter sur Mamelodi Sundowns FC, une équipe qui s’est illustrée ces dernières années par son jeu dynamique et sa montée en puissance sur le plan continental. Véritable force montante du football africain, ce club tentera de rivaliser avec les meilleures formations du monde. L’enveloppe financière allouée aux équipes participantes dépasse largement celle des précédentes compétitions internationales.
À titre de comparaison, la Coupe du Monde 2022 au Qatar proposait une récompense globale de 440 millions de dollars, soit moins de la moitié du montant attribué au Mondial des Clubs 2025. Même en tenant compte de la Ligue des Champions de l’UEFA, qui génère environ 2,467 milliards d’euros de revenus, l’effort financier de la FIFA reste remarquable, bien que cette dernière compétition s’étale sur une saison complète. L’objectif de cette Coupe du Monde des Clubs est d’en faire une vitrine incontournable du football interclubs, rivalisant avec les plus grandes compétitions mondiales et offrant un spectacle de premier ordre aux amateurs de football.
Une compétition mondiale au format inédit
Pour cette édition 2025, la FIFA a opté pour une répartition équilibrée des 32 équipes participantes entre les différentes confédérations. L’Europe enverra douze représentants, tandis que l’Amérique du Sud comptera six équipes. L’Afrique, l’Asie et la Concacaf seront chacune représentées par quatre clubs. L’Océanie disposera d’une seule place, tandis que l’Inter Miami, club de Lionel Messi, sera automatiquement qualifié en tant que représentant du pays hôte.
Le format adopté reprendra les grandes lignes de la Coupe du Monde des nations, avec une phase de groupes suivie d’un tableau à élimination directe. Pour la finale, la FIFA a choisi un cadre emblématique : le MetLife Stadium de New York, qui accueillera également la finale de la Coupe du Monde 2026. Au-delà de l’enveloppe d’un milliard de dollars destinée aux clubs participants, la FIFA a prévu un mécanisme de solidarité visant à redistribuer une partie des recettes générées. Selon les estimations, l’instance pourrait engranger environ 2 milliards de dollars, notamment grâce aux droits TV et aux contrats de sponsoring.
Sur le plan des droits de diffusion, DAZN, la plateforme britannique de streaming sportif, a obtenu l’exclusivité de la retransmission du tournoi pour un montant avoisinant un milliard d’euros. Parallèlement, plusieurs contrats de sponsoring ont été signés, garantissant une rentabilité financière optimale à la compétition.