Le président de la Feguifoot Bouba Sampil, est dans le collimateur de la commission d’éthique de l’instance faîtière du football guinéen. Ce pour plusieurs raisons. D’abord pour « conflits d’intérêt, trafic d’influence, manipulation de matchs et abus de pouvoir », comme mentionné dans un document de signalement par Sory Doumbouya, le vice-président de la FGF chargé du football des jeunes.
Le match entre l’AS Kaloum, club dont Bouba Sampil est le président du conseil d’administration, et Milo FC qualifié à la Ligue des champions africaine, a celui qui a fait le plus couler d’encre, et de sang. Un match sanglant avec une influence sur les arbitres
Et ce, au premier degré, puisqu’un joueur de Milo a été grièvement blessé à la tête lors de cet affrontement. En plus, Bouba Sampil est « apparu publiquement au stade pour aller influencer les arbitres en compagnie de certains supporters de l’ASK ».
Le sulfureux dirigeant est également accusé de violer le règlement de la FGF, en nommant unilatéralement des sélectionneurs. Une prérogative qui revient théoriquement au Comité exécutif. L’on pense notamment à Pascal Balusakis et Désiré Focou, respectivement nommés coaches des U20 et U17. Autre grief visant le principal intéressé, le « manque de transparence dans la gestion des fonds ». Et enfin, « son refus catégorique de convoquer les deux réunions mensuelles du comité exécutif » ajouté à « la passation du marché de la rénovation des locaux de la fédération sans appel d’offre ».