C’est ce qu’on appelle saisir sa chance. Avec les blessures de Minamino, Ben Seghir, Edan Diop, Breel Embolo et surtout la suspension de Golovin face à l’OM, l’AS Monaco apparaît décimée offensivement pour ce choc de Ligue 1.
Mais c’était sans compter sur la jeunesse monégasque et son centre de formation. Car le club de la principauté l’a prouvé depuis très longtemps, il est capable de sortir régulièrement des pépites de son chapeau quand il en a besoin.
Samedi dernier, c’est la pépite Maghnès Akliouche qui a confirmé qu’il était bien un joueur différent. Du haut de ses 21 ans, le milieu offensif monégasque a pris une belle revanche après avoir très peu joué la saison dernière.
Le classique entre l’AS Monaco et l’Olympique de Marseille (3-2), samedi dernier, au stade Louis II, aura énormément mis en valeur le jeune Maghnès Akliouche, méconnu jusque-là du grand public, aussi bien de ce côté- ci de la Méditerranée que de l’autre rive. «Akliouche en majesté» titrait, d’ailleurs, le quotidien de référence français, L’Equipe, à propos de la superbe prestation du jeune milieu de terrain monégasque qui a «flambé en soutien du duo Ben Yedder-Balogun».
Ce n’est, donc, pas pour ses beaux yeux azur que le jeune de 21 ans a hérité de la meilleure note du match, un 9/10, après avoir terrassé, presque à lui seul, l’OM de Gennaro Gattuso qui avait, pourtant, mené deux fois au score. Mais deux frappes pures d’Akliouche, une première du droit au premier poteau (8’), la seconde du gauche, toujours au premier poteau (3-2), finiront par mettre à terre Marseille.
Entre ces deux bijoux, la nouvelle perle du centre de formation monégasque s’est offert le luxe de délivrer une passe décisive à Balogun pour le but de l’égalisation pour compter déjà 3 réalisations et une offrande en moins de deux heures de jeu en Ligue 1 !
Désormais, Maghnès Akliouche a prouvé qu’il avait son mot à dire malgré le secteur offensif XXL de Monaco. Et le principal intéressé espère également pouvoir intégrer l’équipe de France Espoirs dans un futur proche.
Je fais mon boulot, j’essaye de jouer au football. Si je suis appelé, tant mieux, en tout cas, je me tiens prêt,
a-t-il confié au micro de Téléfoot. Et Thierry Henry, le sélectionneur des Espoirs français a forcément dû apprécier ce qu’il a vu ce samedi-là…
Mais, il n’est pas seul, Djamel Belmadi, le patron technique de la sélection algérienne a également inscrit son nom dans le registre des binationaux à convoiter.