Après une première manche des plus décevantes contre le modeste Lesotho à domicile dans son stade « porte-bonheur » dit de la Rénovation de Franceville, les Panthères du Gabon s’apprêtent à livrer une petite finale dans son groupe B à Durban. Si la sélection dirigée par Thierry Mouyouma espère offrir une adversité de taille, de l’avis des observateurs, il faudra revenir aux basiques avec un système de jeu en 4-4-2 qui apporte plus de solidité à une équipe en rodage.
En l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang, les Panthères du Gabon semblent de moins en moins d’attaque et ce, malgré un trio Jim Allevinah, Denis Bouanga et Orphé Mbina. L’ajout de Shavy Babicka n’aura en aucun cas permettant de faire vaciller la défense du Lesotho bien regroupée. Au contraire, les Crocodiles ont pu contrôler les félins en mettant de l’intensité à la récupération. Mario Lemina et Guelor Kanga n’ont eu que trop peu d’espaces.
Le 4-4-2 une tactique qui rassure ?
Thierry Mouyouma et Cédric Moubamba, tous deux fins connaisseurs des systèmes défensifs, savent pertinemment que la clé de voûte contre une équipe qui s’ouvre très peu c’est la couverture sur le terrain. En clair, en optant pour un système classique, le duo de techniciens gabonais s’arroge le luxe d’avoir une bonne occupation de l’espace. Le déploiement étant de nature à réduire le champ de circulation des milieux adverses qui jouent un football direct.
Sans domination certaine, Eric Bocoum et ses pairs ont tour à tour perdu de l’énergie au cours de la partie. Pas de quoi faciliter la maîtrise du jeu. Le faible apport d’Anthony Oyono mêlé au faux rythme imposé à droite par Michel Mboula, en manque de repères, n’ont guère permis d’aérer le jeu, indique notre confrère Gabon Media Time.