Le 4 août 2024, alors qu’elle court la finale du 100 mètres féminin, la sprinteuse ivoirienne est stoppée net par une déchirure à la cuisse. Le rêve d’une médaille olympique, qu’elle portait depuis des années, s’effondre. Déçue et épuisée, Ta Lou déclare alors vouloir tout abandonner : « J’avais tout donné, physiquement et émotionnellement, mais je n’ai rien reçu en retour. »
Alors que le doute s’installe, un élan de solidarité renverse la tendance. Le président ivoirien Alassane Ouattara est l’un des premiers à lui témoigner son soutien, dès son transfert à l’hôpital. À cela s’ajoutent les encouragements de sa famille, de ses proches et de ses sponsors, qui lui redonnent la force de croire en ses capacités.
Le 27 septembre 2024, elle revient sur la piste lors du Meeting d’Athlos à New York, une compétition exclusivement féminine. Dans un stade survolté, Ta Lou signe un exploit retentissant en s’imposant sur le 100 mètres en 10,98 secondes. Cette victoire, qui lui vaut une récompense de 60 000 dollars, relance sa carrière et balaye les doutes.
Objectifs : Tokyo 2025 et Los Angeles 2028
Revigorée par ce succès, Marie-Josée Ta Lou décide de repousser sa retraite. Soutenue par Nike et 1XBET, elle se fixe désormais de nouveaux défis : les Championnats du Monde de Tokyo en 2025 et de Pékin en 2027, avant l’ultime objectif des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. À 36 ans, la sprinteuse ivoirienne prouve qu’elle a encore du gaz pour défier les meilleurs sur la piste.
Marie-Josée Ta Lou incarne plus que jamais la détermination et la résilience. Son parcours inspire une génération d’athlètes africains, prouvant que l’âge et les obstacles ne sont que des étapes sur la route du succès. « Je serai là jusqu’en 2028, par la grâce de Dieu », affirme-t-elle, plus déterminée que jamais à décrocher l’or olympique qu’elle convoite depuis tant d’années.
Avec son mental d’acier et son talent intact, Ta Lou reste l’une des athlètes les plus redoutables du sprint mondial. La « gazelle de Bouaflé » n’a pas dit son dernier mot.