Ce circuit mondial, conçu par la légende américaine Michael Johnson, s’est déroulé sous un nouveau format excitant qui oppose 12 groupes de huit athlètes dans des courses rapides, avec un classement cumulé à l’issue des deux courses. Le vainqueur de chaque groupe repart avec un chèque de 100 000 dollars. Une première étape réussie à Kingston, où les athlètes africains ont dominé la scène.
Diribe Welteji, impériale sur 1 500 m
L’Éthiopie, réputée pour ses athlètes exceptionnels, a brillé dès le début. Diribe Welteji, demi-fondeuse prometteuse, a remporté les deux courses du groupe « Short Distance » féminin avec une domination totale sur le 1 500 mètres. Elle a cumulé 20 points, surpassant toutes ses rivales et empochant le premier prix de 100 000 dollars, devenant ainsi la première athlète africaine à remporter une manche du Grand Slam Track. Ce succès marque un tournant dans sa carrière, et fait d’elle une des grandes favorites pour la finale du circuit, témoignant de l’élan de la jeunesse africaine dans l’athlétisme de haut niveau.
Le Kenya et l’Éthiopie ont également dominé sur le 3 000 mètres féminin. Ejgayehu Taye, l’étoile montante de l’athlétisme éthiopien, a fait sensation en remportant cette distance avec un doublé éclatant. Elle totalise 24 points, le plus élevé de tout le week-end. Bien que cette catégorie ne prévoie pas de prix en argent à cette étape, sa performance fait d’elle une athlète à suivre avec attention.
Sa compatriote Agnes Jebet Ngetich, du Kenya, a également réalisé une performance impressionnante, montant sur le podium de cette même course. La présence des deux pays montre la domination continue de l’Afrique sur les disciplines de fond, marquée par une préparation rigoureuse et une culture athlétique forte.
Emmanuel Wanyonyi, un talent kényan à surveiller
Dans la catégorie « Short Distance » masculin, le Kényan Emmanuel Wanyonyi a fait sensation en remportant les deux courses sur 1 500 mètres. À seulement 20 ans, ce prodige a accumulé 20 points et confirmé sa place parmi les futurs leaders du circuit. Sa victoire n’est pas seulement un triomphe personnel mais aussi un signe de la montée en puissance des athlètes kényans sur la scène mondiale, prêts à bousculer les hiérarchies bien établies.
Ces performances exceptionnelles montrent non seulement la montée en puissance des athlètes africains mais aussi l’impact grandissant de l’Afrique dans le monde de l’athlétisme. Avec trois victoires individuelles dès la première étape, le continent est bien placé pour dominer le circuit mondial. Le duel avec les athlètes américains, eux aussi performants à Kingston, s’annonce passionnant et prometteur pour les étapes suivantes.
La prochaine étape du Grand Slam Track aura lieu à Oslo, du 28 au 30 juin 2025. Les athlètes devront accumuler des points dans chaque course pour se qualifier pour la grande finale, où des bonus financiers encore plus importants seront attribués. Les performances exceptionnelles des athlètes africains à Kingston annoncent déjà une compétition féroce pour la victoire finale, et la pression est désormais sur les autres continents pour relever le défi imposé par l’Afrique.
Le Grand Slam Track, bien plus qu’une simple compétition, est un terrain d’expression pour les talents du monde entier. Mais cette première étape a clairement montré que l’Afrique n’est pas seulement une participante, mais bien un acteur majeur de l’athlétisme mondial.