Le rideau s’est levé sur le 5e Championnat d’Afrique de Nanbudo. 12 pays ont répondu présents. Ce sont le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Maroc, la RCA, la RDC, la Tunisie, le Sénégal, la Guinée équatoriale, le Tchad et le Burundi. Pour cette première journée, les équipes féminines des nations en lice pour le sacre continental le 7 juillet prochain, ont ouvert le bal des démonstrations (kata).
Pendant plusieurs heures, les représentantes du Cameroun, du Burundi et du Tchad se sont succédées sur l’aire de combat. Des présentations diverses et variées s’en sont suivies, au grand bonheur des fans clubs des différentes délégations engagées qui agitent les différents drapeaux depuis les gradins. Les élus de cette première étape, le Cameroun et le Burundi. Les deux équipes disputeront la finale dimanche prochain.
Une confiance à toute épreuve
Les Camerounaises qui dominent la discipline depuis les quatre dernières éditions de la compétition sont confiantes. « Nous sommes satisfaites du résultat. C’est le fruit d’un mois de préparation intense. C’était très dur. Les coachs étaient très exigeants et aujourd’hui, nous avons eu de bons résultats. Nous sommes premières de notre poule », affirme Céline Ndoadio, nanbudokate camerounaise. L’avance des Lions indomptables du nanbudo ne semble pas inquiéter un groupe burundais, lui aussi optimiste quant à la prochaine étape.
Nous sommes passées en équipe contre le Cameroun et le Tchad. Pour la première phase, nous sommes 2e, après le Cameroun. Je pense que nous nous sommes bien battues avec la quantité d’entraînement que nous avons reçu. Avec une bonne préparation pour la finale, les Camerounaises vont nous respecter. Elles ne nous dépassent que de 5 points. Nous allons les rattraper à la finale », lance Sandrine Amin, membre de l’équipe burundaise.
Des démonstrations individuelles
Les katas individuels étaient également au programme. Il est 17h. Les officiels annoncent en kata individuel, le passage de Zammali Hamza, l’un des membres de la « team » Tunisie. Au bord du tatami, le judoka exécute le salut traditionnel. Le signe réalisé du revers de la main par le juge arbitre principal indique que le sportif doit entrer dans la zone de combat qui se différencie de la surface globale du tatami par sa couleur jaune.
Elle s’étend sur environ trois mètres carrés. C’est dans cet espace que le Tunisien fait la démonstration du sandan, un kata qui allie à la fois souplesse, vitesse et puissance. Le cri poussé par le judoka tunisien à la fin de sa prestation est la représentation sonore de la puissance qui se dégage des coups donnés dans l’air.