Le club, actuel 8e du championnat local, propose un contrat d’une saison avec un salaire annuel de 500 000 euros. Les discussions sont en cours et la décision du joueur est attendue dans les prochains jours. Cette proposition survient alors que d’autres équipes comme Esteghlal FC et Persepolis se sont également positionnées sur l’attaquant, dont la valeur est estimée à 1,2 million d’euros par Transfermarkt. Le club azerbaïdjanais voit en lui un renfort capable de l’aider à se battre pour une place sur le podium. Vincent Aboubakar est issu du Coton Sport de Garoua.
Très tôt, il se distingue par ses qualités techniques et son efficacité devant le but. À 14 ans, il rejoint les équipes de jeunes du club malgré les réticences de sa famille. Son talent éclate rapidement et il intègre l’équipe première lors de la saison 2008-2009. En 2009, il marque les esprits lors d’un match de Ligue des champions contre Manga Sport, inscrivant un triplé. Il devient ensuite meilleur buteur du championnat camerounais et contribue au titre de champion en 2010. Sa valeur marchande, alors évaluée à 200 000 euros, attire l’attention des clubs européens.
Le 26 mai 2010, il signe à Valenciennes. Ses débuts sont encourageants avec des buts en Coupe de la Ligue et en Ligue 1. Malgré un doublé contre Sochaux en 2011, il ne parvient pas à s’imposer comme titulaire indiscutable et quitte le club à la fin de son contrat. En juillet 2013, il rejoint Lorient. Sa première saison est un succès avec 16 buts inscrits en 35 matchs. Sa cote grimpe à 5,5 millions d’euros et son salaire annuel est estimé à plus de 550 000 euros. L’année suivante, il signe à Porto pour 3 millions d’euros. Utilisé principalement comme remplaçant, il marque tout de même en Ligue des champions. Sa valeur augmente pour atteindre 10,5 millions d’euros en 2016.
Des défis perpétuels
En août 2016, il est prêté à Beşiktaş. Il y connaît un passage remarqué avec des buts décisifs en Ligue des champions et en Ligue Europa. Son salaire en Turquie dépasse 1,8 million d’euros. À son retour à Porto, il s’impose un temps dans le trio offensif avec Marega et Brahimi avant de subir une grave blessure au genou en 2018. En 2020, il revient à Beşiktaş et inscrit 15 buts en championnat. Sa valeur remonte à 10 millions d’euros. Après un désaccord sur ses conditions salariales, il s’engage avec Al Nassr en Arabie saoudite en juin 2021. Il quitte le club en janvier 2023, après l’arrivée de Cristiano Ronaldo, et revient à Beşiktaş.
Libéré par le club turc, il signe à Hatayspor. Son contrat y prend fin en 2024, le laissant libre de tout engagement. Sa valeur est alors estimée à 3,4 millions d’euros, avec un salaire de plus de 4 millions d’euros annuels lors de son passage à Beşiktaş. En sélection nationale, Vincent Aboubakar est convoqué dès 2009 avec les moins de 20 ans. En mai 2010, il intègre la liste des 23 pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, devenant le seul joueur basé au Cameroun à y figurer. Il inscrit son premier but international en août 2010 contre la Pologne. Sa carrière avec les Lions est marquée par plusieurs participations à la Coupe du monde et à la Coupe d’Afrique des nations.
Il reste dans l’histoire comme le héros de la finale de la CAN 2017, où il offre la victoire au Cameroun face à l’Égypte. En 2022, il se distingue encore lors du Mondial au Qatar en marquant un but mémorable contre le Brésil. Au fil de sa carrière, Aboubakar a connu différents championnats et des variations importantes de sa valeur marchande. Parti de 200 000 euros à ses débuts, il a atteint un pic à 10,5 millions d’euros avant de retomber à 3,4 millions ces dernières années. Ses passages en Europe, en Turquie, au Portugal et en Arabie saoudite témoignent de sa capacité à s’adapter à différents contextes footballistiques. Aujourd’hui, l’offre du Neftçi FK apparaît comme une opportunité de relancer sa carrière.