La testostérone est interdite sur la liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Il se pourrait en effet, que l’échantillon de Boinett qu’elle a fourni en compétition au XLI Cross Internacional de Italica à Séville, en Espagne, le 12 novembre 2023, présentait la présence de testostérone. Dans sa décision, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a déclaré que des échantillons d’urine en compétition de Winnie Jemutai Boinett prélevés le 12 novembre 2023 lors du XLI CrossInternacional de Italica à Séville, le 23 février 2024, ont renvoyé un résultat d’analyse anormal cohérent avec l’origine exogène de la testostérone2 et de ses métabolites. ; 5α-androstane-3α, 17 diol (« 5αAdiol ») et 5β-androstane-3α, 17 diol (« 5βAdiol »).
Boinett a reconnu la violation et en a accepté les conséquences, y compris la confiscation de toutes les médailles, titres, points, prix en argent et autres prix gagnés depuis la date de la suspension provisoire. Étant donné qu’il s’agissait de sa première violation du dopage, au lieu de l’interdiction standard de quatre ans, l’AIU a donc infligé à la Kenyane une période de suspension de trois (3) ans à compter du 29 février 2024 (date de suspension provisoire), qui devrait également disqualifier tous les résultats depuis le 12 novembre 2023.
Certaines indiscrétions indiquent que l’athlète, célèbre pour avoir remporté le bronze au 1 500 m féminin aux Championnats du monde d’athlétisme U20 2021, le 8 mars 2024 s’est peut-être dopée en raison de son âge, car elle n’a que 20 ans. Notons par ailleurs que, l’Agence mondiale antidopage (AMA) et l’Agence antidopage du Kenya (ADAK) peuvent faire appel de la décision devant le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, en Suisse. Pour rappel, Boinett avait déjà été en action en 2024, en participant aux compétitions de 3000 m Short Track en France lors des compétitions en salle de Metz et des Hauts-de-France Pas-de-Calais.