Ce cri est celui de Samuel Etoo Fils, footballeur au palmarès que n’égaleront jamais certains de ses homologues que l’on qualifie souvent -de façon abusive- de « rang mondial » et à qui l’on tresse de grands et beaux lauriers, quand bien même leur besace, en termes de récompenses individuelles ou collectives, est bien peu fournie.
Depuis bientôt une année, Samuel Eto’o est rentré dans la caste fermée d’anciens footballeurs devenus présidents d’associations nationales sportives. L’espérance soulevée par cette élection, il faut le dire, est immense. Cette espérance répond à une interrogation simple et avisée :
Qui d’autre, mieux que quelqu’un qui a passé son temps à vivre dans le football, dans de grands clubs et dans les fédérations les plus respectées, pour endosser le maillot de capitaine du navire Fécafoot ?
On oublie peut-être très vite ce qu’est la Fécafoot au moment où Etoo en prend les commandes. Petit aperçu :
- Une gestion familiale faite de prédation et de détournements au détriment du développement du football camerounais
- Une organisation interne en proie aux déchirements de ses dirigeants
- Un championnat national à l’arrêt faute d’argent pour le relancer et aux querelles nauséeuses avec la Ligue
- Des sélections nationales à la peine sur le plan international
- Des clubs sans ressources
- Etc.